Robe St Andrews
Tout comme la robe Berlin, cette robe post-grossesse devait 1) s'adapter à mes nouvelles formes 2) me permettre de nourir mon nouveau-né sans dévoiler toute une partie de mon anatomie. Et hors de question de renoncer pendant quelques mois à mon goût pour les robes, ou de ne pas initier mon nouveau-né aux sorties dans les cafés et restaurants - une addiction quasi-similaire aux robes chez moi. D'autant plus que l'Allemagne fait tout pour encourager les femmes à allaiter le plus longtemps possible, y compris en leur laissant prendre possession chaque après-midi des cafés branchés, où coussins douillets et tables à langers cohabitent avec les distributeurs de cigarettes et les frigos à bières.
Bref, revenons-en à nos moutons. Donc, pour être portée le plus rapidement et le plus longtemps possible, le modèle devait prévoir une ouverture devant et être élastique à la taille. Soit comme ma robe d'été préférée de chez "Les Petites" (collection printemps/été 2011). Facile, j'avais déjà plagié ce modèle pour réaliser la robe des 30 ans de mon amie Mathilde. J'ai donc ressorti le patron, l'ai adapté à mes mensurations - et... l'ai tout de suite adoptée ! Le tissu y est aussi pour beaucoup. Ah, les carreaux, j'en mets partout. Sur moi, sur Monsieur et même sur mon nouveau-né...
De même que pour les boutons, j'ai utilisé du fil doré pour souligner la couture des épaules.
Et sinon, ce n'est pas pour son université prestigieuse, fréquentée entre autres par William et Kate, que j'ai baptisé cette robe, mais pour son golf. L'idée ne vient pas de moi, cela va sans dire...