Robe Montréal + Veste Washington
Le blog reprend du service... avec une robe très automnale, tout à fait raccord avec le temps hambourgeois. Je vous épargne mes lamentations sur le climat de l'Allemagne du Nord - mes amies du quotidien ne connaissent que trop bien mon exaspération - et vous présente ma dernière-née. Car dit changement de saison... dit nouvelles robes. Une maigre compensation en quelque sorte.
Bien que très satisfaite du résultat final, le parcours n'en a pas été moins fastidieux et terriblement décourageant. D'un point de vue technique, pourtant rien de vraiment très méchant. Dans un premier temps, je prévoyais de m'en tenir au patron initial, la blouse. Dans une magnifique batiste fleurie, type Liberty, au toucher soyeux. Mais c'était sans compter sur ma concentration nocturne qui me joua des tours. Le tissu est mal coupé? Il n'y en a pas assez pour faire une blouse? Faisons une robe! Quelques centimètres rabotés en bas, une jupe en jersey gris assemblée par un élastique, et le tour était joué, ou presque. Celles qui me suivent sur Instagram (romannehh) se souviendront peut-être de mes interrogation - hautement existentielles sur l'ajout d'un col ou pas. Pour faire court, en voulant jouer avec mes ciseaux, je me suis coupée. Comprendre, j'ai voulu creusé l'encolure et l'ai massacrée.
Retour à la case départ. Avec des carreaux, un joli crêpe de chez Dior (Tissus Myrtille)et un passepoil argenté. Et encore une erreur, mais qui ma foi, fut plutôt bénéfique. Parce que j'ai "râté" l'ourlet, j'avais le choix entre ajouter un volant et recommencer la jupe. Devinez ce que j'ai choisi? Pour les manches, comme Bee Made, j'ai préféré un pli creux aux fronces, question de style.
Et pour l'accompagner, j'ai ressorti ma première - et unique - veste handmade (patron: Dressing Chic), réalisée dans un tissu Chanel et à laquelle j'ai rajouté des poches en cuir. Laissée pour compte l'hiver dernier, elle reprend du galon cet automne... Affaire à suivre ;-)